CASE 2 || Tristesse et banalité d'une mort

<center><div style="border-radius: 50px 50px 50px; border-left: 5px solid white; border-right: 5px solid white; width: 580px;text-align: justify; padding: 20px; font-size: 12px;"> L'ordre des tours vous est donné ci-dessous. L'affaire n°2 compte 3 participants et est dirigée par Cordélia Flemming. Vous avez bien entendu la possibilité de passer votre tour. Si vous avez une objection à formuler, veuillez nous le dire par MP. ~

Bonne chance à tous, et amusez-vous bien !

MJ2
Cordélia Flemming
Yusaku Kudo
Vermouth

Lieu } Londres - Domicile d'Emi.

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Tristesse et banalité d'une mort

Ce qui est connu de tous

Les coups des 22 heures viennent de sonner. Cordelia Flemming quitte le domicile d'Emi Johnson, après avoir diné ensemble. Quelques minutes après, la sonnerie de la maison retentit de nouveau et ce sont deux jeunes gens qui font leur entrée : John et Henry Ford. Ce dernier est le petit ami d'Emi. La fin de la soirée est plus arrosée. Henry et Emi finissent dans la chambre de la jeune femme pour une partie de jambes en l'air. John, quant à lui, reste dans le salon, avachi sur canapé, dans un état plutôt approximatif.

Toutefois, durant l'acte sexuel, c'est le drame. Emi est prise de convulsions violentes, ce qui inquiète très fortement son petit ami. Ne sachant que faire, il reste sans voix devant le terrible spectacle qui s'offre à ses yeux. Ami s'éteint moins de deux minutes après. Henry parvient tout de même à quitter la pièce pour prévenir son frère - même si c'est inutile dans la situation actuelle - et appelle une ambulance.

Peine perdue. La police arrive sur les lieux, quelques minutes après minuit. Les investigations commencent entre les policiers de Scotland Yard, accompagnés de deux personnes extérieures; tandis que Sandra Kingstone, la colocataire d'Emi rentre au domicile commun. Cordelia est rapidement indiquée comme suspecte numéro 1, du fait des traces de poison dans l'assiette d'Emi. Mais, quelque chose cloche pour certains...

Ce que doit contenir votre RP

Il serait préférable de justifier votre présence sur la scène de crime, même si cela n'est pas très compliqué à mettre en œuvre. Ne brûlez pas les étapes, interagissez avec le décor (un plan est fourni dans les annexes) et les personnages (que ce soient les suspects ou les policiers).

Pistes d'enquête

- Demandez les rapports d'analyses, cela contiendra toujours informations intéressantes à exploiter.
- N'oubliez pas de fouiller l'appartement, ne négligez pas les indices.
- Les témoignages peuvent également donner de bonnes pistes.
- Il n'y a qu'une seule vérité et même camouflée, on peut la faire briller, sachez reconnaître le vrai du faux.

Annexes

- Dans le hall, on peut trouver un petit meuble de bois, avec un porte-manteau à côté.
- Dans le séjour, mis à part la grande table, il y a diverses bibliothèques qui entourent une télévision. Il y a également des fauteuils et un canapé, sur lequel reposait John Ford.
- La cuisine contient uniquement l'équipement classique. La vaisselle sale repose dans l'évier.
- Le couloir est uniquement meublée avec une table contre le mur, avec divers papiers et magazines dessus.
- Les chambres possèdent un lit double chacune, ainsi qu'une armoire, un bureau et deux tables de nuit.
- La salle de bain n'a que son mobilier classique : toilettes, lavabo avec son meuble, douche, ...

Dernière édition par MJ2 le 30/6/2014, 20:52, édité 2 fois

Une blanquette de veau. Vraiment pas de la meilleure qualité, d'autant plus. Cordelia savait qu'Emi aimait la cuisine française, et cette dernière avait insisté pour lui en préparer. Cela n'avait pas mis Cordelia en confiance, elle qui savait à quel point les talents culinaires de son amie étaient peu développés. Enfin, la jeune femme en s'en tirait pas trop mal aujourd'hui, juste un palais mis à bien rude épreuve. « Au moins, j'ai évité l'intoxication alimentaire... » pensa-t-elle avec un sourire en coin.

Dans tous les cas, il était temps pour la jeune femme de rentrer chez elle. L'air de la nuit était rafraîchissant et lui faisait du bien. Elle se sentait plus libre, hors de sa propre vie, qui n'était pas facile, disons-le. La lune jetait des rayons aux teintes blanc de zinc sur le froid pavé londonien, encore humide de la pluie de la soirée. Quelques larmes gouttaient encore des toits, avant de s'écraser sur le sol. Pas de quoi se réjouir, mais au moins, il ne pleuvait plus. Rangeant donc son petit parapluie dans son sac à main, Cordelia marchait rapidement à travers les rues et ruelles.

Tout était calme. Mais tout est relatif. Des sirènes commençaient à crier et de plus en plus fort. La nuit, cela pouvait devenir inquiétant. Et la jeune femme faisait bien de s'inquiéter. Alors qu'elle parcourait le trottoir de Marylebone Road, une voiture de police, grise avec une bande orangée, s'arrêta devant elle. Un policier ayant sans doute la quarantaine en sortit et interpella Cordelia :

- Mademoiselle Flemming, vous êtes suspectée dans une affaire de meurtre. Je vous somme de me suivre, sans faire d'histoires, fit-il d'une voix froide.
- Un... meurtre ? répondit-elle d'une petite voix.

Cordelia était tétanisée. Un meurtre. Un homicide. Suspectée. Coupable ? Impossible, elle n'avait rien fait. Mais qui était donc mort ? Qui donc ? Pourquoi était-elle inculpée ? Emi ? Etait-ce elle qui était morte ? Qui aurait voulu l’assassiner ?

Beaucoup trop de questions fusaient dans la tête de Cordelia. Dans tous les cas, elle devait se préparer pour la suite. Elle avait une innocence à prouver et elle ne comptait pas croupir en prison pour un crime qu'elle n'avait pas commis. Elle était montée dans la voiture de l'officier de police et effectuait la route dans le sens inverse, pour retourner au domicile de feu son amie. Les arbres et les lampadaires passaient sous ses yeux. Vite. Tout s'était passé trop rapidement. Trop anormalement.

Après quelques minutes, elle était de nouveau dans l'appartement qu'elle avait quitté plus tôt. Des policiers fouillaient - quoi que le terme de "fouiller" était un peu fort, vu le dynamisme des agents - les différentes pièces. Sur le canapé du salon, trois personnes : deux hommes et une femme. Elle reconnaissait Sandra, la colocataire qu'elle avait rencontrée, une fois ; ainsi qu'Henry, le petit ami d'Emi, qu'elle avait vu en photo. Elle regarda la tête du troisième, avant de conclure qu'il devait être de la même famille d'Henry.

Son regard tomba ensuite sur l'une des personnes présentes. Un grand homme, dans son long manteau. Il avait les cheveux bruns et de nombreuses mèches ponctuaient sa coiffure. Le regard dans le vide, avec un reflet de lumière sur ses lunettes, il se grattait la moustache...