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Fun City sur des histoires fictives sur Detective Conan et d'autres œuvres d'anime, discutant et jouant entre les membres

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descriptionUne affaire de sacs - Page 1 EmptyUne affaire de sacs

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Rappel du premier message :



<link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Orbitron' rel='stylesheet' type='text/css'><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=News+Cycle' rel='stylesheet' type='text/css'><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Devonshire' rel='stylesheet' type='text/css'><center><div style="width: 510px; border-right: 6px solid #5D4761; border-left: 6px solid #5D4761; padding: 15px; text-align: justify;"/> <img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/76/23/09/250px-10.jpg" style=" width: 500px; height: 280px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></img><div style="text-shadow: 0px 0px 4px black; font-size: 30px; font-family: devonshire; color: white; letter-spacing: 2px; text-align: center;margin-top: -10px;">Une affaire de sacs</div>
<center><div style="">
<span style="display: block; width: 100%;border-bottom: 1px dashed #59465C; padding-top: 10px;"></span>
<div style="margin-top:-60px;text-align: left;">
<div style="font-size: 11px; font-family: orbitron;"> FEAT. Shiratori & Cordélia Fleming & Vermouth</div>
</div>
<div style="overflow: auto; border-right: 1px dashed #5D4761; border-left: 1px dashed #5D4761; width: 95%; padding: 10px; background-color : rgba(190, 190, 190, 0.5); text-align: justify;overflow: auto;">
Une journée particulièrement calme et paisible pour l'inspecteur de police, Ninzaburo Shiratori. Son unique jour de congé, il l'utilisait pour deux causes. Soit il s'agissait de la justice, soit il s'agissait de satisfaire sa passion oenologue. Alors quel délice il ressentait sur son palais en goûtant un grand cru. A l'inverse du détective endormi qui ne savait faire la différence entre aucun vin, le policier pouvait à la texture, à la robe, à la lie et à l'odeur distinguer l'origine du breuvage. Le goûter n'était que confirmation de ses soupçons. Même dans sa passion, la rigidité de son travail l'accompagne. Ne jamais émettre d'hypothèses sans en vérifier les preuves.

Il s'agissait ici d'un Le Pin, Pomerol, provenance de France sur qui le collectionneur avait jeté son dévolu. L'argent n'avait pas raison de le freiner, ayant des parents aisés aussi il s'abandonnait complètement dans ce nouveau magasin tenu par cette personne qu'il n'avait jamais vue dans ce centre commercial. Il en oubliait presque qu'il était venu à la base arrêter la série de vols à l'arrachée des sacs. Depuis plusieurs jours, ces vols faisaient ravages sur les nippons lors de leurs emplettes et causaient un certain émoi au sein des forces de l'ordre qui n'avaient ni descriptions qui se recoupaient ni suspects.

<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/76/23/09/25696110.jpg" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 90px; overflow:auto; padding: 5px;">«  Alors, je vais vous prendre une bouteille de Pétrus. Cette dégustation m'a convaincue. Auriez-vous du Schrader Cellars Old Sparky Beckstoffer To Kalon Vineyard Cabernet Sauvignon en provenance de Napa Valley, des Etats-Unis ? »</div></td></tr></table>

L'inspecteur était surpris que ce nouveau commerce soit si spécialisé pour pouvoir lui proposer deux des vins les plus recherchés. Mais son expérience en ce domaine ne le trompait pas. Les vins étaient bien authentiques et non fraudulés.

<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/76/23/09/25696110.jpg" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 90px; overflow:auto; padding: 5px;">«  Avec tout cela, je dois quand même me remettre au travail. Ce ne sont pas mes collègues qui vont pouvoir m'être d'une grande utilité vu les affaires déjà en cours. Quels sont les faits déjà ? Les vols sont commis par un voleur à la fois pourtant il pourrait s'agir d'un gang vu que ce n'est jamais la même description donnée par les victimes. Parfois, les sacs sont arrachés des victimes ou alors elles sont volées à leur insu lorsqu'elles discutent dans les cafés. »</div></td></tr></table>

Je me demande bien pourquoi prendre autant de risques ? Les caméras sont nombreuses ainsi que les vigiles mais pourtant les voleurs, ou le voleur déguisé à différentes reprises, prend le risque d'être fait capturer dans un lieu publique mais aux issues contrôlables via la salle de contrôle du centre commercial. En tout cas, si je réussis à arrêter ces voyous, ce sera une bonne chose... et je pourrais m'en vanter auprès de Sato-sans, au détriment de Takagi !

Mais l'inspecteur ne cesse sa réflexion alors qu'au dehors, ces méfaits pourraient recommencer bien plus vite qu'il ne le pensait.
</div>

</div>
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Conan de DC DT RPG (c)
</div></div>

L'italique correspond aux pensées sauf lorsque c'est précisé ( Shiratori se mit alors à penser:) et les guillemets à des dialogues (et oui, il y a des gens qui peuvent faire des monologues oraux :p )

descriptionUne affaire de sacs - Page 1 EmptyRe: Une affaire de sacs

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<link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Orbitron' rel='stylesheet' type='text/css'><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=News+Cycle' rel='stylesheet' type='text/css'><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Devonshire' rel='stylesheet' type='text/css'><center><div style="width: 510px; border-right: 6px solid #5D4761; border-left: 6px solid #5D4761; padding: 15px; text-align: justify;"/> <img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/76/23/09/250px-10.jpg" style=" width: 500px; height: 280px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></img><div style="text-shadow: 0px 0px 4px black; font-size: 30px; font-family: devonshire; color: white; letter-spacing: 2px; text-align: center;margin-top: -10px;">Une affaire de sacs</div>
<center><div style="">
<span style="display: block; width: 100%;border-bottom: 1px dashed #59465C; padding-top: 10px;"></span>
<div style="margin-top:-60px;text-align: left;">
<div style="font-size: 11px; font-family: orbitron;"> FEAT. Shiratori & Cordélia Fleming & Vermouth</div>
</div>
<div style="overflow: auto; border-right: 1px dashed #5D4761; border-left: 1px dashed #5D4761; width: 95%; padding: 10px; background-color : rgba(190, 190, 190, 0.5); text-align: justify;overflow: auto;">


L’inspecteur avait laissé la victime  seule dans la salle et s’était étonné de la personne qui détenait des informations. Petite, elle appartenait pourtant bien à son monde. Pas celui de la police, des meurtres et des enquêtes mais bien de celui des privilégiés du Japon dont l’éducation a suivie certains codes. Ces mêmes codes qui permettent souvent de se reconnaitre à l’extérieur, comme les gangs qui portent certaines couleurs ou certaines tenues. Certains paons arborent leurs plus belles couleurs, non par vanité mais bien pour imposer de sa prestance. L’attroupement qu’avait causé la petite blonde lui faisait penser à  cet animal fier, en particulier par son sourire en coin.

- Je m'appelle Cordelia Flemming, une simple enseignante. J'ai été bousculé par notre voleur et je pourrais fournir une description globale de la personne, répondit-elle avant de continuer avec ironie. Mais j'imagine que cela est inutile, puisque nous nous dirigeons vers la salle de sécurité, si mes prédictions sont bonnes.

L’inspecteur ne répondit pas mais il avait ce tic de tendre son index à un degré inférieur de ses autres doigts lorsqu’il était soit agacé soit qu’il sentait une fourberie. Combien de fois il a utilisé ce tic lorsque le gamin chez les Mouri était dans ses pattes et lançait une phrase innocente qui comprenait l’indice vital pour résoudre l’affaire ? Il a arrêté de compter depuis la dernière fois. Sans doute un nombre à deux chiffres et très certainement supérieur à vingt. Mais il sentait qu’il pouvait avoir affaire à une impostrice ou à une férue d’affaires criminelles ou bien une journaliste en quête d’informations lorsqu’elle resta vague avec « une description globale » de la personne.

Quant à la victime, elle était restée bien sagement à sa place, sans toucher à rien visiblement. Il en était un peu étonné. N’importe quelle victime aurait déjà trifouillée les machines pour faire avancer l’enquête, retrouver son bien volé et en finir le plus vite possible. Mais pas elle, comme si elle ne tenait pas à s’attirer le regard de la police…


<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/76/23/09/25696110.jpg" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 90px; overflow:auto; padding: 5px;">«  Pendant que je vais terminer le visionnage, je vais vous demander, mademoiselle, de m’indiquer où vous habiter. Ce sera déjà fait ainsi et je gagnerais du temps en appelant Chiba pour qu’il fasse son truc avec son ordinateur sur les registres des cadastres du pays. »</div></td></tr></table>

L’inspecteur remit la vidéo, avançant jusqu’à quelques minutes du présent, suivant le voleur jusque dans les boutiques de sushis, de massage, de nourriture, de mangas. Il prenait soin à dissimuler son visage des caméras et l’inspecteur n’en avait qu’une description grossière d’un homme de grande taille gaucher. Il vit ensuite le criminel entrer dans les toilettes pour homme. L’heure indiquait moins d’une minute avant l’heure véritable et l’inspecteur lâcha l’écran.

- Notre homme joue du baseball, fit la jeune femme en cassant le silence de la salle.

L’inspecteur attrapa l’information au vol et courut hors de la salle de surveillance, le regard d’un faucon prêt à fondre sur sa proie. Deux policiers en uniformes trainaient sur les lieux, incompétents et inutiles.


<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/76/23/09/25696110.jpg" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 90px; overflow:auto; padding: 5px;">«  - Suivez-moi, vous deux ! »</div></td></tr></table>

Une minute avant l’heure actuelle.  L’inspecteur, suivi des deux agents, mettait à profit ses grandes jambes pour traverser le hall à une vitesse et une dextérité en rapport avec son physique élancé et sa grande taille. Deux minutes suivant l’heure réelle. Cela en fait trois en tout depuis que le criminel était entré. Juste assez de temps pour en sortir, la tenue de sport et la casquette jetées, et se mêler à la foule méconnaissable. Quant au contenu du ou des sacs volés, il lui suffisait de transvaser le tout dans un sac lui appartenant et le tour était joué. Le voleur échapperait à la police une fois de plus. Il refusait cela. C’était son affaire. Ce sera donc son arrestation.

Il ordonnait aux policiers de refuser que quiconque entre ou ne sorte des toilettes en driftant des talons devant la porte avec le panneau ‘’Hommes’’. Il ouvrit la porte en arquant le bras fièrement, convaincu d’avoir enfin coincé le voleur qui échappait à ses collègues depuis tant de temps quand la satisfaction du travail bien fait s’évanouit avec non pas un mais trois hommes présents. Trois hommes, trois suspects. Et arrivaient à leur propre vitesse l’enseignante et la victime maintenant. La victoire aura été de courte durée.

L’inspecteur ouvrit la première cabine. Rien de suspect. Il ouvrit la seconde. Rien non plus. Il manqua de dégonder la dernière. Encore rien. Pourtant des trois hommes, aucun n’avait la tenue du voleur et personne n’étant sorti des toilettes depuis le visionnage, il s’agit d’un de ces hommes. La poubelle était la réponse évidente aussi Shiratori enfila des gants de latex, toujours en avoir sur soi, et les fit claquer sur ses mains comme un proctologue qui s’apprêterait à entrer dans les annales de la vérité via… son anus. :) La découverte fut vexante pour Shiratori.

<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/18/76/23/09/25696110.jpg" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 90px; overflow:auto; padding: 5px;">« -La tenue du voleur et le sac volé ainsi que le contenu éparpillé dans le fond de la corbeille. La cachette improvisée du criminel, quoi. C’en est décevant après tous mes efforts. Bon, messieurs, vous allez me donner votre ordre de passage et si vous avez vu l’un de vos camarades de suspicions porter ces vêtements ou s’approcher de cette poubelle. »</div></td></tr></table>

Mais leur réponse n’avançait pas réellement l’enquête. Le premier, un grand homme mince, affirmait être entré et n’avoir vu personne en entrant dans une toilette et de fermer la porte pour y faire partir par la sortie des artistes le repas écœurant au magasin de sushis d’en face.

Le deuxième, un homme de taille moyenne et à l’allure sportive disait être entré et qu’il savait qu’il y avait quelqu’un dans une des toilettes mais ne saurait dire laquelle ou s’il y avait une ou deux personnes déjà présentes.

Quant au troisième, grand et imposant, lorsqu’il était sorti des toilettes, les deux autres étaient déjà devant le lavabo, duquel se trouvait la poubelle dessous.

L’inspecteur était pensif, la main sur la face. Le dernier pouvait affirmer  cela mais il pouvait tout aussi bien être le premier entré, être sorti pendant que les deux autres étaient dans les toilettes fermées, mettre sa veste, casquette et son butin dans la poubelle, et retourner dans les toilettes attendre que les deux autres sortent pour s’en faire un alibi de dernier arrivé, dernier sorti.

De même pour le second, il pouvait avoir retiré sa veste et le reste et l’avoir mis dans la poubelle avant de rentrer dans les toilettes puis de n’en sortir que lorsqu’un témoin apparaitrait pour témoigner qu’il n’aurait pas touché la poubelle. Quant au premier, il pouvait mentir et être le dernier arrivé. Il fallait maintenant découvrir lequel des trois mentais, lequel des trois était le véritable voleur pendant qu’un des agents inventoriait le contenu de la poubelle, du sac et listait le tout avant de ranger dans le sac à main le tout. Mais du listing il n’y avait pas mention orale d’une clé usb. Laquelle clé se trouvait ailleurs ainsi, dans cette pièce ou sur le coupable. Mais lequel et où ?


</div>

</div>
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Conan de DC DT RPG (c)
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<link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Orbitron' rel='stylesheet' type='text/css'><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=News+Cycle' rel='stylesheet' type='text/css'><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Devonshire' rel='stylesheet' type='text/css'><center><div style="width: 510px; border-right: 6px solid #5D4761; border-left: 6px solid #5D4761; padding: 15px; text-align: justify;"/> <img src="https://i.servimg.com/u/f39/17/51/07/59/66610.jpg" style=" width: 500px; height: 280px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></img><div style="text-shadow: 0px 0px 4px black; font-size: 30px; font-family: devonshire; color: white; letter-spacing: 2px; text-align: center;margin-top: -10px;">Une affaire de sacs</div>
<center><div style="">
<span style="display: block; width: 100%;border-bottom: 1px dashed #59465C; padding-top: 10px;"></span>
<div style="margin-top:-60px;text-align: left;">
<div style="font-size: 11px; font-family: orbitron;"> FEAT. Ninzaburo Shiratori & Cordelia Flemming</div>
</div>
<div style="overflow: auto; border-right: 1px dashed #5D4761; border-left: 1px dashed #5D4761; width: 95%; padding: 10px; background-color : rgba(190, 190, 190, 0.5); text-align: justify;overflow: auto;">

J'étais encore en train d'attendre dans la salle que j'entendis des voix à l'extérieur. C'étaient celles de l'inspecteur et d'une femme qui se dirigeaient vers moi. Le policier ouvrit la porte et je le vis apparaître avec une blonde à ses côtés. Je ne crois pas l'avoir déjà aperçue récemment, je me demande bien qui peut elle bien être. Ça n'a aucune importance, je doute qu'elle soit la petite amie de l'inspecteur ou une policière donc je pense qu'elle doit être un témoin. Elle était assez petite, blonde aux cheveux attachés et aux grands yeux verts. Elle avait néanmoins un regard assez dur, sérieux. Je ne sais pas si c'est son caractère ou qu'elle est juste à fond dans l'affaire, mais c'est perturbant.

L'inspecteur m'adressa la parole en me disant de lui donner mon adresse pour faire je ne sais quoi, je n'ai pas compris de quoi il parlait, le jargon policier ou informatique, je n'y connais pas grand-chose, mais je suppose que c'est encore un truc sans intérêt. Le soucis, c'est que ma seule véritable adresse au nom de Chris Vineyard se situe aux Etats-Unis. Un peu loin comme voyage. A moins qu'une personne porte le faux nom que j'utilise actuellement, je n'ai pas d'adresse fixe. Cependant, s'il me demande une adresse c'est qu'il ne va pas chercher un domicile avec l'aide de mon nom. Il faut que je trouve comment faire pour trouver un endroit que je puisse indiquer aux policiers sans qu'il y ait de problèmes après. Ah mais oui, je me souviens ! Il y a quelques semaines, lors d'une mission, j'avais dû louer un appartement dans le premier district de Beika pour espionner le voisin qui n'est maintenant plus de ce monde, et pour une fois, ce n'était pas ma faute. Je ne sais plus si on avait rendu le logement ou non. Qui ne tente rien n'a rien, mais si je le fais, c'est que j'ai la quasi-certitude que personne n'habite dedans actuellement. Déjà que la plupart des appartements de l'immeuble ont été désertés après le meurtre, ce n'est pas comme par hasard, celui le plus proche du mort qui va être occupé. 

<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/17/51/07/59/hikari15.jpg" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 90px; overflow:auto; padding: 5px;">« Mon adresse est le numéro 207 de l'immeuble Jumoku, dans le district 1 du quartier de Beika. » </div></td></tr></table>

Pendant qu'il notait vite fait l'adresse que je lui avais donnée, il remettait la vidéo que la femme blonde regardait attentivement. Moi, je ne la regardais pas vraiment, je l'avais déjà vu et je n'avais rien remarqué de bizarre. A vrai dire, je n'avais pas vraiment fait attention, ce n'est pas mon boulot et pourtant je pourrais peut-être les aider ... mais non, sans façon. Pendant que j'étais un peu absente, dans mes pensées, l'étrangère, je suppose, lança d'un coup d'un ton vif que le coupable faisait du Baseball. Elle avait cassé le silence de la vidéo mais je n'avais même pas remarqué qu'il pratiquait ce sport et d'ailleurs je ne sais pas comment elle l'a vu mais c'est sans importance, si son info s'avère correcte, ça sera largement suffisant.

L'inspecteur sorti à l'instant de la salle, ne cherchant même pas à savoir si ce que la femme avait été bien juste et confirmée. J'aurais pu dire que le coupable est drogué qu'il ne se serait même pas posé de questions ! Vraiment incompétents ces policiers, pas un seul pour relever le niveau. Au moins, je n'ai rien à craindre d'eux. J'espère quand même que l'homme suspecté joue vraiment du Baseball parce que vu comment l'inspecteur incapable s'est complètement enfuit de la salle, si c'est pour que ça soit faux, ça va me faire perdre un temps énorme ! Par ailleurs, je sortis mon téléphone pour regarder quelle heure il était.

<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/17/51/07/59/hikari16.jpg" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 90px; overflow:auto; padding: 5px;">« Oh non, il est déjà si tard ! Qu'est-ce que ça m'énerve, quand est-ce que je pourrais me barrer d'ici ?! » pensais-je</div></td></tr></table>

Et dire que tout cela est à cause d'un vulgaire voleur. J'en ai marre, quelle journée pourrie ! Vivement que je rentre je commence vraiment à m'énerver, je ne tiendrais pas encore longtemps ! Je sortis de cette salle, bien convaincue que le coupable allait le regretter et très vite ! D'un pas rapide et déterminé, en bousculant quelques personnes au passage, je rejoignais le groupe de policiers plantés devant les toilettes des hommes. J'étais accompagnée de l'étrangère qui me suivait pas loin derrière. Alors que quelques scientifiques étaient en train d'inspecter la poubelle où ils en retiraient mon sac renversé, l'inspecteur interrogeait trois hommes de corpulences différentes. Mais un seul correspond à la description qu'on a vu. C'est le premier homme, celui de gauche ! Il est grand et mince alors que l'autre d'à côté c'est un nain et celui de droite est beaucoup trop large pour être le coupable, il m'aurait déboîté l'épaule en me poussant si c'était lui. Et pourtant, malgré cette conclusion évidente, l'inspecteur en costume bleu avait l'air d'hésiter. Il n'y a qu'un idiot complètement idiot et aveugle qui ne remarque pas quel idiot m'a idiotement volé mes affaires venant d'un homme tout aussi idiot ! Ah, j'en ai marre ! Qu'il fasse du Baseball ou pas, ça ne peut être que lui, c'est le seul qui correspond à la description, pourquoi il s'attarde ?! J'étais obligée d'intervenir.

<table><tr><td><img src="https://i.servimg.com/u/f39/17/51/07/59/hikari10.png" style=" width: 100px; height: 100px;border-radius: 50px 50px 50px; box-shadow: 0px 0px 3px black; text-align: center;"/></td><td><div style="border-top: 1px dashed #59465C;border-bottom: 1px dashed #59465C; width: 370px; height: 120px; overflow:auto; padding: 5px;">« Mais vous êtes bêtes ou vous le faites exprès ? On a bien vu quelle corpulence avait l'homme qui m'a agressée ! Alors à moins que le nain portait des échasses ou que l'autre costaud a pris 20 kilos de muscles en 1 heure, c'est évident que le coupable est cette girafe à gauche ! » dis-je d'un ton rude</div></td></tr></table>

Je perds peut-être mon calme mais là, il ne faut pas exagérer, c'est l'évidence même ! Ça ne mérite pas une grande intelligence pourtant ! Même un inspecteur lambda complètement idiot aurait fait le rapprochement entre la vidéo, les témoignages et cet homme ! Je veux vraiment que tout cela se termine le plus vite possible, j'ai encore tant de choses à faire et à préparer, je ne peux pas me permettre de traîner ici. Mais où je suis tombée, mon dieu ...

</div>


</div>
 <div style="border-top: 1px dashed #a1758b; width: 100%;"></div>


 
Conan de DC DT RPG (c)
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Dernière édition par Vermouth le 11/8/2014, 21:13, édité 1 fois

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Aussitôt que Cordelia eut déclaré la tendance sportive du coupable, l'inspecteur en charge décolla hors de la pièce, le regard perçant, comme celui d'un général romain qui touchait déjà le triomphe du bout des doigts. Cela eut pour effet d'étonner Cordelia ; il n'avait même pas cherché à vérifier l'information ou à demander diverses explications. Nonobstant la surprise causée par le policier, la jeune Britannique se décida à le suivre.

L'inspecteur en costume marchait d'un pas long et décidé, ce qui obligea la jeune femme à courir pour remédier à l'handicap de ces fines et courtes jambes. Malgré le fait que les gens s'écartaient pour laisser passer l'agent, l'enseignante devait jouer des jambes pour éviter tous les badauds qui marchaient sans but dans le centre commercial, tous jetant des coups d’œil indiscrets aux gardiens de la paix.

En quelques foulées, le groupe avait fini par les cabinets de l'étage. L'inspecteur Shiratori s'engagea sans hésitation dans les toilettes des hommes que lui désignait l'un des ses subalternes. Ce dernier regarda alors la jeune femme - alors rejoint par la victime de l'affaire. Une sorte de gêne emplit l'atmosphère, mais il laissa les deux femmes passer, devant leur regard insistant - mais, avouons-le, surtout devant les yeux blasés et acides de la brune.

Cordelia se fendit d'un sourire amer pour tout remerciement, avant d'entrer dans le pièce. Les néons blancs accrochés au plafond illuminaient les carreaux du sol et donnaient une couleur étrange aux robinets des lavabos, encore tâchés par le gras des mains des visiteurs. Le fonctionnaire en costume vert parlait déjà aux différents suspects, au nombre de trois. De gauche à droite, c'était un grand mince, un autre avec une musculature assez développée - forcément un sportif - et un dernier qui ressemblait à un colosse.

De rapides pensées défilèrent dans la tête de Cordelia. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressenti cette impression, celle d'utiliser son mémoriel virtuel, son palais mental. Une vague de douceur circula dans le corps de la femme. Aussi reposante qu'une brise caressante.

Un palais mental. Un endroit qui est des plus familiers à son utilisateur - comme sa maison - qui permet de retenir un nombre extraordinaire de idées, d'images ou d'objets. Toutes les faits de cette affaire, bien qu'elle soit très simple, s'agencèrent dans sa tête : le coupable est un homme assez grand, jouant du baseball. « D'autre part, il est gaucher... Sa jambe dominante est bien la gauche... » pensa l'enseignante. Mais avant qu'elle puisse aller plus loin dans sa réflexion, la voix de la victime résonna, cassante :

- Mais vous êtes bêtes ou vous le faites exprès ?! commença-t-elle. On a bien vu quelle corpulence avait l'homme qui m'a agressée ! Alors à moins que le nain portait des échasses ou que l'autre costaud a pris 20 kilos de muscles en 1 heure, c'est évident que le coupable est cette girafe à gauche !
- Tout à fait, il est évident que c'est le coupable, ajouta Cordelia, un sourire narquois aux lèvres, tandis que les trois suspects dardèrent leur regard sur l'apprentie détective. Un point important est la gaucherie de notre coupable. Observons les jambes de nos suspects, s'il vous plaît. Voyez-vous, l'homme à gauche a sa jambe dominante droite. A contrario, l'homme au milieu a sa jambe dominante gauche. Et il s'agit à nouveau de la droite pour l'homme de droite. Il est donc évident que le coupable est notre compagnon à gauche, puisque les lanceurs ont leur main et jambe dominante inversées. Et de toute manière, il correspond parfaitement au visuel que nous avons vu plus tôt...

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L'inspecteur se mit à froncer des sourcils, le menton dans sa main droite. La logique était infaillible dans les propos de la jeune femme blonde. Il aurait pensé voir le petit Conan-kun à côté de lui s'il n'y avait une différence physique évidente. La taille, la couleur et longueur de cheveux mais aussi le sexe et ce petit côté arrogant qui n'était pas hors de caractère de la jeune femme ni pour lui déplaire. Quant à la victime qui criait:

- Mais vous êtes bêtes ou vous le faites exprès ?!

Il commençait à trouver son attitude plus qu'étrange pour une victime. Il en avait vu au cours de sa carrière des femmes victimes de crimes mais généralement c'était peur, haine, sentiment de revanche ou de crainte qui les habitaient, pas cette attitude d'exaspération. Cela n'était ressentit que lorsque la personne tenait à quitter les lieux et généralement, c'était plutôt la personne qui avait quelque chose à cacher, le coupable, qui le portait.

- Bon, j'en ai un peu assez de cette affaire, mesdemoiselles aussi vais-je régler ça de manière simple et tout le monde va venir m'accompagner au Poste pour que Chiba-kun puisse déterminer certains faits scientifiques pendant que Takagi-kun prendra toutes vos dépositions.

Néanmoins, il avait fait de bonnes trouvailles oenologues et cette affaire lui ferait gagner des points auprès de l'agent Sato et au détriment de Takagi-kun, ce qui était encore mieux. Une belle journée en perspective donc. Mais par prudence, il n'allait pas se fier uniquement à l'induction intelligente de la professeure et fit mettre les trois suspects en garde-à-vue, s'excusant par avance pour les deux innocents. Mais les excuses n'étaient pas de grande utilité, la garde-à-vue ne durant qu'à peine quelques heures. Les empreintes relevées sur la tenue correspondaient bien à l'homme suspecté en prime d'abord et l'affaire se voulait bouclée rapidement.

Il remercia les deux jeunes femmes venues faire leur déposition au poste, bien que pour la victime, il lui avait fait remplir une fiche temporaire en attendant son retour avec ses papiers. Mais elle n'était jamais revenue et même si les nom et adresse étaient vrais, ce qui n'était pas le cas, il n'allait pas faire rechercher une victime de vol de sac. Ce serait une perte de temps et d'énergie et des ressources de la police.

Un fait étrange cependant a été la perte de l'uniforme de l'agent Yumi pendant plusieurs heures ainsi que le fait que Sato ait cru la voir dans le couloir menant aux placards à scellés et le fait que les dits-placards à scellés contenant les vêtements et possessions du criminel aient été forcés mais si ses vêtements ont été éparpillés au sol, rien ne semblait à priori manquer. Sauf peut-être une clé usb mais cela, Shiratori ne pouvait pas le savoir.

Si la journée de shopping des trois protagonistes avait été mouvementée, tout rentrait finalement dans l'ordre pour chacun d'eux au final. Pour l'inspecteur, il se buvait avec élégance chez lui un verre de Vermouth acheté le matin même dans sa villa de campagne en réfléchissant à de nouvelles stratégies contre Takagi, en bon leader de la Force de protection de Sato-San.

Spoiler :


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